Courtage immobilier : la nouvelle réglementation et la disparition d’acteurs bancaires créent des opportunités historiques pour le secteur.
L’environnement des courtiers en prêts immobiliers a été modifié en profondeur en 2013. La réglementation des courtiers et la disparition de certains acteurs de la distribution de prêts immobiliers ont provoqué un afflux très fort vers l’intermédiation de crédits. La première mission induite par le métier est de réunir en un seul lieu l’ensemble de l’offre de prêts immobiliers, d’accompagner les emprunteurs et de leur proposer les solutions financières les plus avantageuses.
La réglementation des IOBSP
Dès le mois de janvier 2013, on a assisté à la mise en application de la réglementation des Intermédiaires en Opérations de Banque et Services de paiement (IOBSP), et son organe de contrôle l’ACPR. Ces évolutions réglementaires qualifient juridiquement l’activité de courtiers, aménagent des catégories d’IOBSP et des niveaux de formation pour chaque catégorie, instaurent des obligations de compétence professionnelle, d’honorabilité, de garantie financière, de responsabilité civile professionnelle, de règles en matière d’information délivrée aux clients. La mise en place de cette réglementation apporte au métier encore plus de légitimité et les banques considèrent désormais le courtage comme un canal de distribution à part entière.
La disparition des banques spécialisées
En réponse à la crise, Bâle III a imposé de nouvelles mesures aux banques pour améliorer la gestion du risque et sécuriser leur solvabilité financière.
« Depuis les années 1990, on a vu plusieurs crises financières toutes différentes dans leur nature et les moyens de propagation. On a vu disparaitre ou absorbés Abbey National, la Sovac, la banque La Hénin et bien d’autres. Plus récemment, le Crédit Immobilier de France, la branche immobilière de GE Money Bank, la Banque Patrimoine Immobilier et le réseau d’agences BNP Personal Finance. Aujourd’hui, la crise alliée à Bâle III redessine le paysage et désormais les banques de détail se partagent le marché du prêt immobilier à l’exception du Crédit Foncier, lui-même adossé au groupe BPCE » évoque Philippe GIROU.
Le courtage en prêts immobiliers, la réponse au besoin d’accompagnement
Aux évolutions réglementaires, il faut ajouter les évolutions sociétales. « En effet, la crise de 2007 – 2008 a révélé la fragilité du système et le besoin de conseil et d’accompagnement devient aujourd’hui incontournable pour rassurer les emprunteurs » rappelle Sylvain Lefèvre.
Le prêt immobilier est l’acte financier majeur dans la vie d’un ménage. Les courtiers, dont la valeur ajoutée réside dans leur expertise, la profondeur de l’offre de crédits et dans le temps consacré à l’accompagnement des clients, trouvent tout leur sens dans ce contexte bouleversé.
La part de marché dont les professionnels du courtage s’accordent autour de 25% de distribution des prêts immobiliers laisse entrevoir une belle perspective de progression.
A propos de La Centrale de Financement :
Née de la motivation de deux hommes d’expérience, Sylvain LEFEVRE et Philippe GIROU représentant à eux deux plus de 30 ans de pratique en matière de courtage en prêts immobiliers, La Centrale de Financement est un réseau d’agences physiques développées soit en nom propre, soit en indépendant. Artémis, société d’investissement de la famille Pinault a souhaité s’associer à ces deux entrepreneurs pour créer une société de courtage en prêt immobilier et rachat de prêt à vocation nationale. L’ambition principale de Sylvain LEFEVRE et de Philippe GIROU est de concentrer en un seul lieu toute l’offre de crédit immobilier pour la proposer au plus grand nombre d’emprunteurs et leur faire bénéficier des conditions financières les plus avantageuses.
Contacts Presse :
Sylvain Lefèvre – 01 84 17 16 84 – s.lefevre@lacentraledefinancement.fr
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